La longueur de la robe a été dans l’histoire un symbole de puissance.
La longueur se mesurait par la queue du vêtement plus ou moins large et ample en fonction de la place dans la hiérarchie ; aux présidents la robe à longue traîne, aux greffiers et huissiers la robe courte.
Lorsque la robe n’était pas déployée, elle était ramenée à l’intérieur et accrochée en tortillon à un ruban attaché à l’échancrure de la manche gauche.
Lors des grandes cérémonies, la traîne des présidents était déployée et le bout de cette queue portée par un valet.
Les avocats avaient aussi une robe longue à l’exclusion des autres professions judiciaires. Ils étaient même autorisés à se faire porter la queue au même titre que les magistrats (ainsi que leurs femmes) mais ils en usaient peu.
Pour autant, les longueurs des robes d’avocats n’étaient pas du tout homogènes à l’image de la diversité de leur situation. Pour régler cette question, on créa au 17ième siècle une « robe moyenne » pour l’avocat.
La traîne de l’habit d’avocat témoigne donc de la noblesse historique de la fonction.
En France, L’Artisan Costumier a été le premier à proposer de couper la traîne pour libérer le mouvement de l’avocat. Cette idée a fait son chemin puisque c’est le choix d’un tiers de nos clients.
Avec ou sans traîne, la robe se porte aujourd'hui à mi-mollet.